Cette semaine, on s’offre une version expresso de la newsletter. Je n’avais pas trop de disponibilité pour commencer à rédiger, mais j’avais vraiment envie de mettre deux sujets sur la table cette semaine, qui commenceront cette newsletter :
en entrée : un procès pour inaction climatique,
en plat principal : New York,
en dessert : je finis avec une petite parenthèse perso (ouhou !)
Sans plus attendre, ça part pour la 32 !
1- En entrée : petit tour au Portugal.
Cette semaine, 6 jeunes Portugais, âgés de 11 à 24 ans, ont saisi la cour européenne des droits de l’homme contre 32 états pour inaction face à la crise climatique.
En effet, les impacts de la crise climatique ont des conséquences directes sur leurs vies et menace un droit fondamental : le droit de vie.
Eco-anxiété, destruction de nos habitats, problème respiratoires, menace sur nos ressources alimentaires… Les conséquences du changement climatiques sont nombreuses, surtout après l’été le plus chaud jamais enregistré.
On ne ressent peut-être pas encore les répercussions du changement climatique en Normandie, mais elles sont à nos portes et menaces les écosystèmes les plus sensibles.
Ces 6 jeunes reprochent au 32 états (dont la France) de ne pas respecter les accords de Paris de 2016 où ils s’étaient engagés à réduire leur émission de gaz à effet de serre.
S’ils obtiennent justice, cela contraindrait juridiquement les états à agir. Cela prendra plusieurs mois… Avant cela, la cour européenne des droits de l’homme doit accepter le recours.
Cette action fait écho, entre autres, à l’affaire du siècle, lancé en 2018 et portée par 4 ONG. Celle-ci a condamné La France en octobre 2021. Chaque action qui n'est pas en adéquation avec le la trajectoire climatique devra être rectifiées et les conséquences réparées. L’affaire a été relancée en juin 2023 pour insuffisance. Cette fois-ci, les 4 ONG demande à ce que 1 milliard d’euros soit dédié au climat.
Je suis très admirative du courage de ces 6 jeunes d’entamer ce procès. Ils font partie des victimes directs du changement climatique. Malgré l’ampleur de la tâche, ils ont décidé de ne pas subir ce changement climatique, ne pas rester passager et se dire que d’autres personne ont plus d’impact qu’eux.
Je trouve également dommage que l’on soit obligé de passer par la justice pour contraindre les états alors que le bien-être et l’avenir de ses citoyens devrait être la priorité.
2- En plat principal : on traverse l’atlantique
Si tu avais un doute sur le fait que le changement climatique touche également les pays riches, il te suffit de faire un tour du côté de NY. Depuis une semaine, des pluies diluviennes s’abattent sur la ville.
Alors qu’il y a quelques mois, la ville se cachait sous un énorme brouillard, aujourd’hui, elle a les pieds dans l’eau. Les transports sont à l’arrêt, les voitures noyées, les égouts ne sont pas calibrés pour cette quantité d’eau. Les bouches de métro sont dignes d’un parcours de rafting !
Bref, le climat (ou la météo) n’a pas dit son dernier mot sur 2023 !
3- En dessert : je me balade à Paris
Pour finir, cette semaine, j’étais jury pour un incubateur de start-up à Paris. Traduction : un incubateur de start-up c’est un programme d’accompagnement des Start-up à différentes étapes de leur développement. Les porteuses de projet présentent leurs entreprises devant un jury et en fonction de différents critères, nous choisissons qui pourra bénéficier du programme.
J’avoue, je ne me sentais pas trop à ma place comme jury, alors qu’en réalité, j’ai adoré ! C’était très intéressant de voir de nouveaux projets (uniquement portées par des femmes et des projets qui ont un impact positif pour la société). Aussi bien sur le bien-être, les questions d’inclusivités, réemploi… Les sujets sont variés ! C’était très enrichissant.
C’était super de voir tout, ces beaux projets et voir des personnes motivées pour changer le monde :)
Voilà, ce sera tout, pour aujourd’hui…