Hey hey ! Bon dimanche 🙂
Une belle semaine qui s’annonce chargée et mouvementée. Malgré qq coup de massues la semaine passée, il ne faut rien lâcher… Comment ça ? Que s’est-il passé cette semaine ? On en parle sans plus attendre…
En entrée : on a dépassé la 6ᵉ limite planétaire.
En plat principal : on lance notre campagne de financement participatif.
En dessert : le miel de sarrasin.
Sans plus attendre ça part pour la 30.
1 - En entrée : les limites planétaires
“On vient de dépasser la 6ᵉ limites planétaires - et tout le monde s’en fout”. Clairement…
C’est l’actualité de la semaine, elle a son importance, car elle nous concerne tous et pourtant la couverture médiatique de ce triste événement n’est toujours pas à la hauteur.
Et ça, c’est un vrai coup de massue !
Décryptage :
Les limites planétaires, elles sont au nombre de 9, ce sont les limites à ne pas dépasser pour maintenir l’équilibre de l’humanité. Parmi elles :
le cycle de l’azote et du phosphore,
le changement climatique,
la perte de biodiversité,
l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique,
la présence d’aérosol dans l’atmosphère,
l’acidification de l’océan,
introduction de nouvelle entité dans la biosphère,
changement d’utilisation des sols,
cycle de l’eau douce.
En gras, celles que l’on a dépassé. Si tu as encore un doute, elles sont bien dépassées dues l’activité humaine.
Nous avons donc atteint le stade où notre activité a suffisamment détérioré les équilibres pour compromettre le maintien de nos sociétés.
Sympa, non ?
Les limites des ressources fournies par la planète ont été mises en corrélation avec notre consommation par le rapport du club de Rome, ou le rapport Meadows. Les 9 limites planétaires, elles, sont mises en avant par un groupe de 29 scientifiques, leadé par Johan Rockström de l’université de Stockholm. Ils mettent en avant la stabilité de nos écosystèmes face à la pression de nos consommations par ressources (j’espère que cette phrase fait sens).
Le cycle de l’eau douce
On distingue deux types d’eau :
eaux vertes : ce sont les eaux nécessaires aux plantes (présentent dans le sol) et c’est cette partie, qui jusqu’à maintenant non étudiée, est fortement menacée.
eaux bleues : lacs, rivières, cours d’eau… Celle-ci est plus visible.
La pression sur le cycle de l’eau verte est directement liée à notre alimentation, puisque c’est l’eau nécessaire à l’agriculture. C’est aussi la pression agricole, dû à l’industrialisation de nos modèles, qui cause ces pressions hydrauliques.
-> je te conseille l’intervention d’Emma Haziza sur France culture pour mieux comprendre.
Le rapport Meadows ou le club de Rome : Les limites de la croissance
C’est un rapport très intéressant : “Les limites de la croissance (dans un monde fini)” “comment continuer à croitre dans un monde où les ressources sont limitées”. Il a été écrit en 1972, et rééditer en 2004. Il a été rédigé par Dennis Meadows, Donella Meadows et Jorgen Randers (avec la contribution de nombreux autres scientifiques).
J’avoue, je n’ai pas terminé ce livre et je le lis par parcimonie. Il est passionnant, mais j’ai envie de me taper la tête sur les murs quand je le lis… Depuis 1972, on relate les risques de nos modèles économiques sur la planète mais… rien est fait au contraire ! Il y a des moments où je n'ai pas la force de lire cela. Pourtant, le livre est super intéressant (si vous aimez les études scientifique et économique pour bercer vos douces soirées d’automne à venir).
Le rapport propose plusieurs scenarios d’évolutions (10) et actuellement, nous suivons plus les courbes des scénarios d’effondrement.
L’impact
Cela tombe à pique (😑) avec la tempête en Libye (des milliers de morts et 30 000 personnes déplacés) et le cyclone au Brésil (21 morts) qui sont des conséquences directes de la crise climatique. Ces épisodes seront de plus en plus fréquents et dangereux.
Je sais d’ores-et-déjà que je vais avoir des retours parce que j’ai passé trop de temps à traiter ce sujet alors que je devrais parler de mon avenir et de La Fourmilière. Mais ce sujet me semble trop important pour ne pas y consacrer “quelques” lignes. Donc on enchaine sans transition sur La Fourmilière.
2) En plat principal : ça bouge à La Fourmilière
Dire que ces dernières semaines / mois n’ont pas été de tout repos, c’est peu dire ! J’ai bien l’impression d’être un Pinata…
Mais je suis toujours là, et je continuerai à me battre, pour plusieurs raisons :
on vient de dépasser la 6ᵉ limites planétaires et le nombre de personnes qui meurt de faim dans le monde augmentent depuis 2020 : l’urgence climatique est de plus importante.
vos retours : tu ne le sais peut-être pas, mais vous êtes nombreux à me pousser et à me dire de continuer 💪
les producteurs.
(si tu veux une image de moi en ce moment, tu vois Thriller, le clip de Mickeal Jackson ? Avec les zombies qui sortent de terre. C’est ça 🙂)
Donc on part pour la V2, déménagement de La Fourmilière. L’objectif : te proposer un lieu où tu peux venir faire tes courses en direct, prendre un café et échanger sur le “mieux” consommer.
Pour ça on a besoin de toi :
1/ J’ai lancé une campagne de financement participatif, pour nous aider à déménager. Ça se passe ici, j’ai ouvert la campagne vendredi, je te la partage aujourd’hui, et à partir de cette semaine, je la partage à tout le monde (sur les réseaux, tout ça, tout ça). L’objectif est qu’il y ai déjà quelques participations avant que je communique largement dessus.
À ton tour, n’hésite à la partager, à en parler autour de toi ! Cette campagne est clé pour notre avenir. Si tu cherchais une excuse pour parler de La Fourmilière autour de toi, elle est là 😇
2/ J’ai étoffé la catégorie “bons plans”, n’hésite pas à y faire un tour. Ce sont des produits que l’on a grande quantité, ou qui sont contraignantes pour le déménagement. Ça nous aide beaucoup ;) Vraiment, n’hésite pas à te faire plaisir !!
Si tu as la moindre question, tu peux répondre à cet email 🙂
3 - Le dessert : une petite nouveauté
Le dessert sera léger pour compenser les deux autres sujets. On a reçu du miel de sarrasin !!
C’est une très bonne nouvelle puisqu’on n’a pas du tout eu l’année dernière. Le miel de sarrasin est reconnu pour être un des meilleurs miels au monde, meilleur que le miel de Manuka.
Il est connu pour ses bienfaits antiseptiques, cicatrisantes, pour les piqures d’insectes, les brulures superficielles.
Il est riche en fer (très bon pour les anémies) et minéraux.
Notre miel vient de chez Gaëtan (Oana), il est basé à Saint-Honorine-de-Ducy. Il travaille uniquement sur des parcelles bio et avec des abeilles noir, une espèce endémique.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
N’oublie pas notre campagne, ça se passe ici !!!
Bon dimanche 🤗