Il y a pleins de super sujets à aborder pour cette rentrée. Cependant, j’essaie de me préserver et de garder un peu de temps “off” pour moi, donc je ferai une newsletter assez brève. Au menu de ce dimanche :
En entrée : les petites infos de La Fourmilière.
En plat principal : le burning man.
En dessert : une reco podcast.
Sans plus attendre, ça part pour la 29 !
1 - En entrée : les infos de la semaine
Coté Fourmilière, deux annonces pratico-pratique :
Le lait et le beurre ne sont livrés plus qu’une semaine sur deux. Je n’ai pas été livrée cette semaine ce qui explique les ruptures (je n’ai pas pu anticiper, je n’ai eu l’info que mardi).
Je suis en train de mettre sur chaque produit les infos “zéro déchet” l’idée est de savoir où en est dans la filière (j’avais eu cette proposition dans un des questionnaires que j’avais envoyés).
Je mets une note de 1 à 5 et un commentaire “livré en sceau consigné”, “meilleur compromis”.
Je n’ai pas encore fait tous les produits (1 600 lignes en base de données), ça arrive tranquillement.
Et enfin, le plus important : on lance la campagne de financement participatif dans la semaine.
2 - En plat principal : on va parler musique.
Pour une fois, je saisis l’actualité en plein vol ! Mais avant ça… petit aveu de faiblesse… Quand on parle de la lutte contre la crise climatique, on se rend vite compte que toute notre vie et notre quotidien sont impactés et… personne n’est parfait. On a tous notre petit péché mignon.
Tu me vois venir…
Pour ma part, j’adore la musique, je pourrais danser toute la nuit et toute la journée ! Mais… la musique est quand même bien bien sale.
Alors, je me suis abstenu de faire sujet en début d’été, avant les festivals, là, c’est servi sur un plateau !!
Le burning maaaaaaan !
“Et si on privatisait le désert pendant 9 jours, pour faire une grosse soirée et la fin, on brule une enorme statue en bois“ (je pense que même sans conscience écologique, je n’y vais pas…).
Et ça tombe bien cette année, la nature à décider de se venger 😈 !
Bruning man, c’est 9 jours de festivals (dernière semaine d’août), dans le désert du Nevada (sur un lac préhistorique asséché). Alors que les festivités devaient s’arrêter le 4 septembre, le 1er septembre, des pluies diluviennes se sont abattus sur le désert. Les festivaliers ont fini dans la boue et sont restés bloqués, ne pouvant plus quitter le site !
Une des conséquences écologiques : ces pluies (d’une intensité rare pour cette région) ont fait éclore des œufs de crevettes enterrés là depuis quelques années.
Ok, pourquoi on parle de musique ? Parce que l’impact carbone d’un DJ c’est 35 T de CO2 et un festival de musique, sur 4 jours avec 280 000 festivaliers en campagne (sur la base des Veilles Charues) c’est pas loin de 14 000 tonnes eq. CO2.
Pour rappel, un français sur un an c’est en moyenne 11 T eq CO2 et notre objectif c’est 2 T eq CO2.
La principale cause de cet impact est le transport des festivaliers. Suivi du déplacement des artistes, qui plus est, n’ont pas de trajets optimisés pour réduire leur impact (je suis des artistes qui vendredi en Italie, samedi à Amsterdam, dimanche à Madrid et le weekend suivant à nouveau en Italie…).
Le déchet le plus conséquent est le mégot…
Vient ensuite l’alimentation.
Les installations et la consommation d’énergies sur des sites vierges de tout évènement joue un rôle important également.
Certains festivals se démarquent avec un engagement fort pour réduire leur impact (comme les pluies de juillet dans la manche). Des artistes s’engagent sur une démarche de Slow gigging (ne pas prendre l’avion) - je citerai simplement Gigsta B. (qui lira cette newsletter avec attention 😏). Tu peux retrouver ses travaux ici et sa musique ici.
Mais il reste encore beaucoup à faire.
Le burning man est typiquement ce genre de festivals (à l’image de Coachella) où festivaliers et artistes se déplacent du monde entier pour cet évènement. Pour écouter de la musique d’un artiste qui a fait autant de km qu’eux. On est vraiment dans l’exemple type d’événement qui nous insiste à la conso. Tout comme on pourrait parler de Tomorrowland. (Je rappelle que c’est mon péché mignon et tous les ans je me dis “je pourrais quand même y aller”).
La tempête est un juste retour de bâton de la nature !
3 -En dessert : un podcast à écouter !
Parmi les podcasts que j’écoute, il y a celui de Marine Baousson, Vulgaire. Toutes les semaines, elle prend un sujet qu’elle vulgarise. Les sujets sont très variés, cela peut être “les moustiques”, “Angela Davis”, “les amish”... Elle a toujours une approche féministe des sujets.
Cet été, elle a fait une série spéciale “Wokisme”. Elle prend un sujet wok et explique ce qu’il signifie avec un invité qui est engagé et/ou concerné sur le sujet (racisme, intersectionnalité, grossophobie…). J’ai toujours du mal à comprendre que l’on puisse porter un jugement sur les choix de vie des autres. Mais là quand on parle de combattre les inégalités, je suis vraiment perdue, je ne comprends pas que l’on puisse encore pointer du doigt des personnes engagées sur ces sujets.
C’était très intéressant, j’ai appris pleins de choses. Notamment sur le validisme que je ne connaissais pas - en tout cas je n’en avais aucune conscience.
Les épisodes sont courts (normalement) et traités avec humour (puisque Marine Baousson est humoriste).
Au fait, je vends ma voiture, une Toyota Yaris de 2017 avec 108 000 km au compteur qui ne fait que regarder les oiseaux sur le parking. Tu connais qqn, qui connait qqn ?
Elle est toutes options : boite de vitesse, sièges, radio, 4 roues et elle roule !
Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui parce qu’il y a encore un peu de soleil et j’aimerais bien en profiter 😇
Bon dimanche
-Axelle