Le retour 💞🛍️🫶

Mais ? Qui va là ? Après quelques semaines de silence !

C’est moi 😀 Je suis de retour ! 

J’avais besoin de quelques semaines pour moi… Enfin pour sortir la tête de l’eau ! Je suis encore en plein dans les procédures de la Fourmilière. Promis, je te ferai un petit retour sur ces dernières semaines 🌪️. J’y reviendrai en temps voulu 🙂

Mais, il me tardait de revenir… ces dernières semaines, l’actualité a été riche : 

• les soulèvements de la terre n’ont finalement pas été dissolus, et c’est une bonne nouvelle pour notre démocratie.

• l’EU a lancé un feu vert pour l’utilisation du glyphosate, et c’est une mauvaise nouvelle pour la biodiversité (j’en parlais ici).

• les restos du cœur ne peuvent plus répondre à la demande, et c’est une triste nouvelle pour un pays riche.

• le black friday est encore d’actualité en 2023 et c’est grand dilemme pour de nombreuses marques.

J’avoue, je me suis un peu écartée du monde dans lequel on vit ces dernières semaines. Pourtant, tous les matins, en écoutant assidument les infos, je me suis dit “ce sujet est tellement intéressant, il faut que j’en fasse ma newsletter, cette semaine, je vais y arriver”. 

Un peu de discipline et on revient sur le devant de la scène !

J’aborderai bientôt le sujet des soulèvements de la terre (vous êtes plusieurs à m’avoir fait part de votre impatience sur ce sujet !) et ce sera surement l’occasion de parler de grèves de la faim et de l’A69.

Allez, assez de blabla, un peu de fond sur cette newsletter, au menu : 

• En entrée : Les Restos du ❤️

• En plat principal : Le Black Friday (tellement plus simple quand on a rien à vendre 😏)

• En dessert : Instant culture 🤓

C’est part, pour la… 36 😯 ! 

1 - L’entrée se fera au resto du cœur.

Cette semaine, j’ai été vraiment touchée par le fait que les restos du cœur soient obligés de refuser des bénéficiaires. D’où mon retour ici !

Les restos du cœur avaient été créés comme une solution temporaire pour que les plus démunies puissent subvenir à leur besoin lors de moments de vie plus difficile. En 2023, 38 ans après que Coluche ait soumis l’idée d’un restaurant solidaire, c’est devenu pour beaucoup de personne une façon permanente de se nourrir !

J’avoue, j’ai longtemps pensé, que quand on parlait de la faim dans le monde, on parlait des pays du sud (je ne sais pas si c’était par ignorance ou facilité d’esprit). Pourtant, la France ne fait exception. 

Instant bombardage de chiffres (parce qu’on ne retient que 3 chiffres, je t’en donnerai un peu plus en tu retiendras ceux que tu préfères) :

• D’après la dernière étude de l’ANSES sur la consommation alimentaire (2017, il n’y a pas plus récent, ils font une étude sur ce sujet tous les 7 ans) 11 % de Français sont en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave.  

• La moitié de l’humanité souffre de mal nutrition (2,7 millions de sous nutrition et 2 millions de sur nutrition).

• 32 % des Français ont des difficultés à se procurer une alimentation saine leur permettant d’assurer 3 repas par jours en 2023, selon le Baromètre annuel coproduit Ipsos et secours populaire.

• ¾ des personnes souffrant de la faim dans le monde sont des travailleurs agricoles.

• La production mondiale est suffisante pour nourrir tout le monde. 

Petit rappel, se nourrir est un besoin primaire. Me dire que malheureusement de nombreuses personnes ne mangent pas à leur faim, en France comme ailleurs, et pour une partie d’entre eux, leur métier est de produire à manger, m’interroge sur notre monde.

2) Sans transition, on passe plat principal et le Black Friday

On est dans le jus de l’actualité. Cette semaine, c’était le Black Friday - enfin, c'est devenu une black week et attends-toi au Cyber Monday demain ! Ce mouvement consumériste a été importé des États-Unis. C’est une tradition, le vendredi suivant Thanksgiving (3ᵉ jeudi du mois), les marques font de groooooosses promotion pour lancer la saison des fêtes. L’Europe s’est dit que c’était sympa et qu’elle allait s’y mettre (en réalité, mondialisation oblige, on s’adapte). 

Thanksgiving, est une fête laïque qui a pour but de rendre grâce, remercier. C’est un jour férié (où on peut quand même aller faire ses courses) mais où l’on cuisine toute la journée, on regarde le football américain et enfin on partage une dinde (traduction grossière de cette journée plus importante que Noël).

Faire ou ne pas faire le Black Friday est un vrai dilemme pour les marques : 

• Peut-on se permettre de faire de grosses réductions quand on vend au prix juste ?

• Faire face à la concurrence qui peut se permettre de vendre à perte.

• C’est une façon de conquérir de nouveaux clients. 

• C’est aussi une possibilité de déstocker.

J’avoue, je me suis presque laissée tenter 🫣 ! J’avais besoin de cosmétique (💁🏼‍♀️ oui oui…) je suis allée sur un site me disant que c’était sûrement le moment d’en profiter. Je me suis trouvée avec un panier plein de choses dont je n’avais absolument pas besoin (bien entendu : 3 achetés = 3 offerts). En regardant mon panier, je me suis rendu compte que j’étais juste poussée à acheter des choses dont je n’avais pas de nécessité absolue… J’ai gentiment quitté le site ! C’est toute la problématique de ces promotions, on est amené à acheter plus que ce que l’on voulait (on a besoin d’une tablette de chocolat et on achète 25 et il n’y a pas que notre vieille tante qui fait cela “parce qu’il y avait une promotion sur les 25 !”).

Les sujets de Black Friday, Thanksgiving et les restos du cœur se font échos. Les promotions sont un vrai levier pour permettre à des personnes qui n’en ont pas les moyens d’acheter des produits de qualité de plus facilement. Néanmoins, cela demande une vraie élasticité au moment de faire son panier sur son besoin : “est-ce que j’ai vraiment besoin de cette promotion pour l’acheter ?”, “Est-ce que ce produit m’est indispensable ou je l’achète par la promotion ?”.

Et après tout, l’acte d’achat doit aussi être un acte de plaisir qui ne sera pas toujours contraint par 1000 et 1 question. 

(Ma grand-mère disait : “si tu es triste, achète quelque chose, même si un paquet de mouchoir” et quand on achète peu, c’est un vrai plaisir d’acheter ce produit dont on avait besoin (et pas les 5 autres).

3- Un dessert avec un goût moins amer !

Pour finir sur une minute culture, la semaine dernière l’émission Le cours de l’histoire (France culture) parlait des aliments phares de notre alimentation, si tu en écoutes qu’un, celui sur le pain est très bien 👌🏻

Toujours en rapport avec nos deux précédents sujets : le partage et un aliment de base.

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Avant de clôture cet instant de partage, je vous remercie tous chaudement pour votre soutien ces dernières semaines. Vous êtes beaucoup à regretter La Fourmilière et à me le partager. 

Merci Jero pour ce petit cœur en scotch laissé à La Fourmilière 🥰

Ne t’emballe pas trop, je ne suis pas sûre de conserver la régularité que j’avais depuis février, mais je reviens, petit à petit, parce que ça fait du bien, de pouvoir écrire à nouveau !

Bon dimanche !

-Axelle

(comme toujours, cette newsletter a été écrite en musique, cette fois-ci avec le son de I hate models, de bon augure pour ma personnalité 😇 de bonne humeur avec Toro)