Octobre 2024 - Sortir du trou !
Oh ! Mais on dirait bien que la revue de presse sort de son tunnel ?
Je n’ose même pas dire que je suis de retour, ce n’est pas l’envie qui manque (ni le contenu), mais j’avoue, les dimanches après-midi à écrire des newsletters sont encore assez loin derrière moi.
Mais j’ai lu pleins de choses dernièrement qui me donne envie de me remettre au crédo. Avant de reprendre un rythme effréné de newsletter hebdomadaire, parce que j’ai envie de partager toutes ces petites infos, j’ai bien peur de pourrir ta boite mail en me noyant dans un flux de mails non lus. Peut-être que tu préfères me voir sur Instagram (oui, bien sûr que je partagerai tous les jours ma tenue, mon repas et tout ce qui va avec) ou sur LinkedIn pour y raconter mes réussites (“je ne dirai pas que c’est un échec, je dirai que ça n’a pas fonctionné”). Mettons-nous d’accord : toi, fidèle lecteur de cette newsletter (devenue bi-annuelle 🫥), tu préfères quel canal ?
Comme toujours, l’actualité est riche et chaque sujet regorge de chemins de traverse. J’ai toujours envie d’en faire un dossier de 5 pages pour expliquer la complexité de chacun des sujets. On va partir du postulat simple qui est : j’en fais un résumé… Sinon, je n’enverrai plus de newsletter.
Et pour cette petite reprise automnale, j’ai sélectionné trois sujets : la COP16, un chiffre sur la justice climatique et un podcast sur Sea Shepherd !

La COP16 de la Biodiversité
Sans plus attendre, rentrons dans le vive du sujet. C’est chaud, c’est bouillant, c’est maintenant : la COP16 de la biodiversité.
Avec la Colombie pour pays hôte et à l’image des différentes COP du climat, les décideurs et politiques qui peuplent notre planète se sont retrouvés pour échanger sur un sujet crucial : la biodiversité.
Pourquoi c’est important ?
Nous sommes à l’aube de la 6ème extinctions de masse, celle-ci est liée à l’activité humaine et elle est 100 à 1 000 fois plus rapide que les précédentes.
La biodiversité est un élément majeur au maintien de l’agriculture, de nos écosystèmes et juste de la vie sur terre (tu te rappelles des cours sur la chaine alimentaire à l’école ? C’est ça le sujet ! ). Il est primordial que l’ensemble des États travaillent sur une politique commune.
On attend quoi d’une COP sur la biodiversité ?
Lors de la COP15, il y a 2 ans, 196 pays avaient adopté un plan autour de 23 objectifs à atteindre d'ici à 2030 (l’accord Kumming-Montréal). Ce plan visait, entre autres, à protéger 30 % des terres et des mers, restauration de 30 % des écosystèmes dégradés, réduction de moitié des risques liés aux pesticides. Un plan ambitieux, à la hauteur des enjeux ! Chaque pays devait établir un plan d’action stratégique pour cette nouvelle COP (celle qui a lieu là, en ce moment).
Spoiler alerte : seuls 34 pays ont su présenter leur plan d’action.
Cette COP se tient jusqu’au 1er novembre, pour l’instant, je ne peux pas t’en dire beaucoup plus !
Cette extinction de masse est liée à :
L'artificialisation des sols et l'intensification de notre agriculture qui détruit les habitats naturels.
Les sélections génétiques, la réduction et la surexploitation des espèces (végétales et animales) qui ne permettent plus aux espèces de s’adapter et de résister aux changements climatiques.
La pollution.
L’importation d’espèces non-endémiques qui détruisent des habitats.
Le changement climatique.
As I said… Le sujet est vaste et j’ai décidé de me restreindre pour ne pas faire un dossier de 5 pages 🙂
Le chiffre de la semaine
Lors de mes divagations sur la toile, je suis tombée sur cette statistique, assez vieille puisque que ce sont des chiffres de 2019, mais intéressante quand même pour parler de justice climatique :
Les personnes de couleurs noires respirent une aire 56 % plus polluée que ce qu’ils polluent quand les personnes de couleurs blanches respirent une aire 17 % moins polluée que ce qu’ils produisent.
(J’ai eu un peu du mal travailler ce sujet.)
Avant de porter un jugement sur ce sujet. La traduction : les personnes de couleurs noires sont plus amenées à vivre dans des ghettos et dans des quartiers défavorisés, donc plus soumis à la pollution.
Dans cette statistique, certes américaine, mais réelle, je lis deux choses :
La réalité / les restes d’une politique racistes et ségrégationniste : les noirs sont plus pauvres que les blancs (contexte général aux Etats-Unis).
Les personnes les plus démunies sont plus victimes des changements climatiques que les personnes aisées.
La scission riche / pauvre est très caricaturale et ne dépend pas que de notre revenu, elle dépend aussi de notre façon de consommer et de vivre en société.
Cette réalité sera d’autant plus vraie demain. Dans un monde capitaliste où les ressources sont limitées et nous consommons plus que ce que la terre peut produire, les prix des matières premières vont augmenter pour permettre de répondre à la demande. Les matières premières, je pense bien au blé et autres matières premières agricoles, mais aussi au pétrole ! Le pétrole rentre en compte dans à peu près tout (manger, s’habiller, se déplacer, vivre…). Est-ce que demain, tout le monde aura accès aux ressources de la même façon ?
La problématique est complètement systémique, et c’est un sujet qui divise autant qu’il reuni.
Comment consommer mieux, sans impacter les autres et tout en laissant la possibilité à tout le monde de se développer de la même façon ?
Avoir une politique de restriction globale, c’est aussi oublier les pays / foyers en développement, sans prendre en compte leurs contraintes quotidiennes, quand les pays / foyers développés en ont profité pendant des années. Pourtant, au vu du changement climatique et de l’épuisement des ressources, cette restriction nécessaire. Je mets “pays / foyer” parce que la problématique est aussi bien globale que locale.
Je ne sais pas si je suis très claire ?
Sur ce sujet, on peut sortir des states à la pelle : les transports (lieu de vie par rapport au lieu de travail et moyen de transport disponible), l’alimentation (manger bio et locale), le logement (HLM versus maison à basse consommation)….
Bref, cette state m’a choquée, notamment parce qu’on parle aussi de racisme, j’avais envie de la partager.
J’ai trouvé ce chiffre sur le site du Climate Realty Project et j’ai été pousser l’info sur le site de statistiques américaines.
Sur le sujet, je pense qu’un dossier de 5 pages serait bien venu 😅 J’ai un peu l’impression de te donner des infos en vrac et pas très complète, pas très synthétique tout ça !
Un podcast sur Sea Shepherd
Parce qu’on ne va se quitter sans un bon vieux podcast qui dure des heures sur un sujet chiant et déprimant 😇 !
Je ne suivais pas beaucoup les actions de Sea Shepherd, pourtant, vraiment cela mérite de s’y pencher. Thinkerview a reçu Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France. J’ai beaucoup aimé cette interview :
on reprend l’histoire de Paul Watson,
on voit comment l’ego prend une place considérable dans une association quand elle grandit et ce que ça implique pour la cause,
elle a un discours qui n’est pas du tout réprobateur. C’est positif.
J’avoue qu’à la fin, je me suis demandée si j’en faisais assez pour l’écologie et les droits des peuples.
Si tu n’as pas suivi, Paul Watson, est le fondateur de cette association qui a pour objectif de protéger les baleines de la pêche illégale. Il est actuellement arrêté au Danemark, le Japon a demandé son extradition. Afin d’être protégé, il a demandé l’asile en France. (J’ai réussi un résumé en une phrase de ce dossier 🥵 Tu peux regarder le film Midnight Express, ce n'est pas la même chose, mais ça ferait un super résumé aussi).
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette nouvelle édition t’a plu.
Oh avant de partir, n’oublie pas que personne n’est parfait. Chacun agit à la hauteur de ses moyens 😌
Le petit carré d’auto-promo, pour me soutenir, tu peux :
partager cette newsletter autour de toi,
mettre un petit 💙 et commenter ce post,
me répondre par mail,
me payer un café ici :)
See you soon ✌🏼
A-🐙